Nous, les Frères, considérerons toujours Fr. Andrew comme notre Co-fondateur en raison du rôle de fondateur très important qu'il a eu durant les 20 premières années de notre histoire. Il était toujours impressionné par la merveille et la beauté de cette vocation MC et il a toujours essayé de transmettre cette reconnaissance aux Frères et à beaucoup d'autres dans manière la plus simple possible.
Sa vision de M.C. a toujours soulignél’importance de trouver Jésus dans les pauvres, en nous laissant formés et bénis par les pauvres, en acceptant la pure réalité de notre faiblesse et fragilité humaine - et d'être étonné par les grandes choses que Dieu a toujours fait à travers nous, en dépit de notre faiblesse et de notre pauvreté.
Né le 27 Août 1928, à Melbourne en Australie, Ian Travers-Ball était le plus jeune de sept enfants. Après avoir quitté l'école, il a travaillé dans un bureau d'assurance jusqu'en 1952 quand il a rejoint les Jésuites. Ordonné prêtre le 25 Mars 1963, il a été autorisé de quitter les Jésuites en 1966 pour se joindre à la jeune congrégation, commencé 3 ans plus tôt, des Frères Missionnaires de la Charité.
Il était notre serviteur général de 1966 à 1986. Il est mort le 4 Octobre 2000.
Beauté et souffrance |
Je suis blessé, je suis brisé. Je ne peux pas me libérer, ni libérer mon monde chaotique. Le reconnaître, c'est le premier pas important vers la Vérité.
Il peut me conduire à la caverne silencieuse de mon cœur sur la montagne, où je m'arrête un peu et attends la petite voix murmurer quelque chose dans mon cœur..
(What I Met Along the Way, page 66)
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Selon les écrits du Frère André
Encore une fois, la beauté et la souffrance. Très souvent, elles sont cachées dans la banalité et dans les êtres humains ordinaires. Et on les manque pour deux raisons: d'abord parce que nous sommes à leur recherche dans les superstars et pas dans les gens ordinaires que nous rencontrons, et d'autre part parce que nous ne sommes pas dans le silence et la solitude pour les reconnaître. Le plus petit d'entre nous, la vie la plus ordinaire, est un drame merveilleux pour sa beauté et pour sa souffrance, parce que chaque vie humaine est un dialogue et un chemin avec notre Dieu mystérieux et créateur qui cherche à nous attirer tous les jours dans la plénitude de la vie ... (What I Met Along the Way, page 74)
On n’a pas besoin de beaucoup d'expertise pour saluer une personne triste et solitaire avec un sourire ou une poignée de main, de prendre une personne affamée à un restaurant pour un repas, ou même à la ramener à la maison pour partager un repas, pour recevoir une personne abandonnée comme un invité dans sa maison. Ce sont des choses simples, mais elles sont tres vite reconnues comme révolutionnaires. C'est une révolution sans violence dans l'amour et la paix. C'est celle que nous attendons tous. C'est la révolution qui changera le monde ainsi que mon propre cœur et ma vie.
(What I Met Along the Way, page 58)
Quel est notre secret? ... C'est le miracle de l'amour de Dieu, à l'œuvre à travers notre faiblesse.
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